VILLE
L'histoire suit la rivière d'eaux sulfureuses et je rentre chez moi, fou. Gangrené comme la montagne par le chemin, le mal se réveille. Elle m'a pris, sans mots pour le dire, mes yeux vitreux. Je me perd dans mon village d'inconnus nommés et rencontrés. Ils sont bons vivants, souffrants d'une légère gravité dans le regard. L'avancement perpétuel d'arrangements tiraillés embrase les sangs.
Le Bal fout le camp avec son fiel. Le camp et le ciel. Le lait et le miel.
Son regard vert s'anime d'un sourire. L'homme se grime devant le chiffonné des pages effeuillées pour dénuder sa vie. Il écoute le goût des autres. Il sait trahir son bonheur et revenir en plein cœur.
De sa jeunesse dernière, il écoule la rivière en libérant son lit. L'arrière peur court confiante dans les grands bras ouverts de sa belle meurtrie.
Sarajevo l'enseveli.