LAMANEUR TOI MÊME
LAMANEUR, TOI MÊME.
Quoi?
Quoi, quoi, quoi?
Toujours quoi, pourquoi et quoique,
Vous pouvez aussi faire des "couac".
Je vous considère de haut et de bas,
J'adore aussi ce ton là.
Que vous prenez pour philosopher.
Et je rêve de vos mots pour m'aimer.
Mais pour aimer, il faut quoi?
N'est-ce pas, exactement, quoi?
Une armée de celtes,
Une silhouette de svelte,
Une percée de ciel,
Une pincée de fiel,
Une pinte de bonheur,
Un plat de saveurs
Et par vous, par cœurs interposés,
J'invente tout ce qu'on peut oser.
Je voyage de weekend, en escapades,
En abolissant toutes les barricades.
Et je ris, je pleure, comme dans la vraie vie,
Qui revient picorer, abasourdie,
Tous les sens, de mon corps endormi,
Sous vos caresses semblables à la brise,
Qui viennent me parcourir et m'atomisent.
Je vous embrasserais alanguie,
Sur les bancs publics, assis.
Chacun pris un à un,
Ne sont qu'un.
C'est mon grand-père
Avec son air tout fier,
Qui avait bien dit :
"Tous les êtres abasourdis,
Toujours ont recours à un lamaneur
Qui vous arrime à demeure."
Le 08/05/2011
Héroïc