La vie est une grande et magnifique farce.

L'onde de rêves diurnes S'égoutte en flaques Cotonneuses, Vaporeuses. Perte sinusoïdale, Repère d'envol lent. Observance du vent. Bulle cristalline cosmique. Écho envouté d'un rythme. A Saint-Nazaire le 15/08/2012. En écoutant,"Pacific Daddies" et le...

NAISSANCE Le piano scande, frappe, La vie emmurée échappe. Avec le trémolo des cordes, Tous nos rêves débordent. Le saxo, à bout de souffle, « Silencera » tout le baroufle. Pour ne plus dire les mots, De tous les rythmes, jaillit, De nos entrailles, le...

La petite sœur dormait avec la mère, qui avait le ventre grossi d'un espoir mâle. L'aînée dormait avec la grand-mère paternelle. Kirthika, de son prénom, était blottie contre ce vieux corps et au crépuscule redevenait l'enfant de dix ans qu'elle était....

La danse du sens de la vie : passion tournoyante L'hélice du délice de la vie : les savoureux moments valsent vers l'espoir. Le frémissement de la découverte : prémisses d'émotions, de la peur au plaisir de la rencontre. Le rire de l'éveil d'une vie :...

Écoute le silence Tu verras le temps qui passe. Le silence entre deux mots. Écoute le bruissement du silence. Tu gouteras le sel de vie. La vie passe dans les mots. Le silence lance le lien entre la ligne de ta vie et la ligne de l'autre vie. Une ligne...

Tourne, tourneboule Dans ma tête ça « tribouille ». Mais je ris, Quand la pluie me chatouille, Et fait grincer A petites pincées, L'intérieur de mes os. Mais le cœur reste haut, Pour tous ceux qui m'ignorent. A "La Trinquette" Le 21 octobre 2009 Véronique...

Ce samedi, au pub, l’animation est comble. « L’Ancre Marine » assure sa royale réputation. L’eau de l’océan a vomit des hommes : corps gonflés et tuméfiés, hématomes des visages aux yeux clairs, jusqu’à la plante des pieds. « Sacrebleu ! Qu’ont-ils donc...

Alter égo n’a pas de corps Est vivant-mort Immatériel Irréel Le noir des rêves diurnes De Mars à Saturne Les fleurs s’ouvrent au matin Se ferment soleil déclin Comme les doigts d’une main Ensemble sommes séparés Pourrions être « siamoisés » Déroulons...

L'ombre douce et rose d'un enfant d'orient Agace un corps de lait, d'un dégoût violent. Le père s'adosse contre le vallon du sein. Pose ses coudes sur la chair, enfin. Il se dégonfle, à l'aise, se répand en elle. Et l'enfant glacé, brûle le fer rebelle....

Je vis en vous, une image en moi, imprégnée. Je vous vois et vous vous éteignez. Alvéole du temps, trou de silence. S’accordent les mots lentement. Petites croches qui trottent, qui trottent. J’écris : seule des sons se frottent. Des noires, très noires....