La vie est une grande et magnifique farce.

La lanterne au dos, Remonte l’émotion-flot. Au crépuscule de vie, Elle voit l’enfant tapit. Le chemin parcouru, Des mots discontinus. Dans le clapot du lac, Le saut dans les flaques. Déconnectée, brisée, Fatiguée, force-née, De clarté du passé, Renait...

Puissantes-odorantes-lentes Les enfances hantent. Rythmées-bridées-dénaturées Leurs enfances tuées. Fragiles-lucides- volatiles Vos enfances graciles. Gravées- imagées-imaginées Mes enfances débridées. Véronique DEBRAY A Pornichet, le 17/03/2012.

Je reviens dans cet appartement que je ne connais, que pour l’avoir aménagé et meublé, avant de le louer à un jeune couple, inconnu. Le lieu avait perdu son âme. Les meubles avaient probablement été vendus et du sol au plafond, il transpirait de misère...

Vous serez de doux moments au crépuscule. Vous serez celui que j'ai aimé par le pensée. Vous serez celui vers qui je souhaite aller. Vous serez ce que je n'ai pas rencontré. Vous serez ce que j'ai pu imaginer. Vous serez la présence du silence. Vous serez...

JANVIER Lourde l'enfant endormie Sur mon ventre grossi d'une nouvelle vie. FEVRIER Fête de la fille Pas celle qui vacille N'oublie jamais l'anniversaire Du père MARS Esma, la bosniaque Elle a la niaque Coeur " d'artichaut " Tient le mien au chaud. AVRIL...

Cette unique jeune fille Remet en face de soi Les miettes de caresses Des tintements du vent Pour moi. Héroïc le 20 décembre 2011.

J'aime à m'arrêter sur un banc public. Je sais qu'en m'asseyant , je vais regarder la foule et m'étonner toujours. Je suis statique, mes yeux rencontrent leur regard. Amusant-intéressant-enrichissant. Regardez, cette arête de nez, de cette femme aux cheveux...

Quelqu'un, il habite au milieu de nulle part. Assis là, sur une pierre avec ses sacs plastique. Il semble attendre, Le temps et aux vents se pendre. Quelqu'un, il habite sur la mer, En luttant chaque jour contre l'érosion. Aussi, communautairement, ils...

La chaleur,l'air,les odeurs qui émanent de cette ancienne salle toujours comble : je connais, depuis ma mise en place, il y a déjà 30 ans. Toutes, elles passent à travers moi. Je suis discret, même invisible, le plus souvent. Mais sans moi, aucun de tous...

Je reviens de loin, je reviens de l'absence de couleurs. J'ai eu froid et la chaux des murs me le rendait regrettable. Pourtant, affable Tama m'a conduite jusqu'aux ruines de la chapelle du Mûrier. Avec lui, j'ai traversée une forêt de troènes, de chênes...